mardi 17 juin 2014

THE END

Mercredi 11 juin, ambiance bruyante dans la salle To1 du collège du Clos Jouvin. Si un inconscient spectateur réussissait à se frayer un chemin dans la cohue ambiante, voilà ce qu'il verrait : Une piste tracée au milieu de la salle, avec, sur cette dernière, un petit robot avançant à grand peine ou à une vitesse vertigineuse. La première option étant la plus fréquente.

14h : Nous nous préparons. Juste une information : n


otre robot se nomme Pas. Oui. Pendant que les autres groupes défilent, nous faisons rouler le notre pour vérifier que tout va bien. SAUF QUE : nous avions oublier un lééééger détail : La pifomètrie de notre robot. Si bien qu'après s'être aperçu qu'il ne faisait pas totalement la distance demandée, le fil de freinage prit une décision des plus démoniaques : il décida avec rage de s'enrouler sur lui même afin de créer des nœuds simplement... terribles. Le démélage demanda une grande maîtrise de soi-même pour tous les membres de l'équipe, une maîtrise de l'énervement tout simplement digne de celle d'un T-rex à qui on aurait enlevé sous le nez le cadavre constituant son prochain repas. Bref, après quelques lonnnngues minutes, les noeuds étaient défaits.

Heure de passage -10 minutes : C'est alors L' APOCALYPSE. Le fil de freinage semble avoir comploté avec la roue autour duquel il s'entoure. Celle-ci était tellement penchée qu'on aurait facilement pu faire faire un demi-tour parfait à notre robot. Alors, dix minutes avant notre "décollage", nous nous retrouvons à l'établit, armé d' un pistolet à colle et de notre roue défaillante...

Essai 1 : Notre fusée dans les starting-blocks. C'est le moment. Nous enclenchons l'interrupteur (magnifiquement bien placé, vous pourrez le remarquer en bas de page), le moteur rugit avec autant d'entrain qu'une petite abeille au décollage, et notre fusée roula. Vruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup !BONG. Mince. Notr robot s'est bel et bien arrêté dans la zone d'arrêt, mais impossible de dire pourquoi : Son système a bien fonctionné ? Ou le pied de chaise dans lequel il s'est retrouvé l'a t-il légèrement aidé ? Mystère...

Essai 2 : Mince ! Il s'est arrêté trop tôt.

Essai 3 : Rhaaaaaaaaaaaaaaa ! Trop loin !
C'est alors que nous remercions la patience des jurés. Ils redonnent des essais à tous les robots qui n'ont pas fonctionnés.

La suite (pas forcément dans cet ordre): Nous réesayons à peu près 5 fois : trop près, trop loin, trop près... Et zut ! Le fil de freinage, même après une sévère correction, s'avère être un récidiviste. Sauf que, cette fois là, les noeuds se trouvent être PIRE que les lacets des chaussures de Satan. Et la décision s'impose vite : nous allons devoir opérer. Aussitôt dit, ausitôt fait : Clac, clac, ciseaux, hop, petits noeuds pour raccrocher les deux bouts... C'est bon ! Tout est en ordre...

A cinq minutes (voir secondes ?) de la fin du concours : Nous avions oublié un atout essentiel : notre robot, Pas, semble avoir une bonne volonté  dépassant les limites de l'imagination lorsqu'il s'agit de la fin de quelque chose. Roulement de tambours... C'est notre dernier essai, probablement. Le robot est mit en place, ligne de départ, avec le fils de freinage tendu derrière... ClIC. Interrupteur enclenché. "Crhhhhh... Houston, demandons la permission de décoller", "Fusée Pas, permission accordée" Fui fuifuifuifuifuifuifuifuifuifuifuifuifuifuifui. Notre fusée s'élance vers les profondeurs obscures de la ligne d'arrivée. Le fil de freinage s'enroule docilement (!!!???), notre fusée est suivie par notre cher rouleau de scotch servant d'anti-noeuds à notre fil quand il est en action... Rolrolrolrol... CLIC ! Ca y-est le rouleau se coince dans la roue, le fil se tend... L'interrupteur s’enclenche, la fusée s'arrête. Juste au bon endroit. "Crhhhhhh... Houston ? Mission réussie!".

Une semaine plus tard : Voilà. Nous arrivons cinquième pour le trophée de vitesse, pareil au trophée des équipes, 3ème pour le développement durable et... 1 er en esthétiques !!!!!! Et aussi les seuls à être nommés dans quatre trophées sur six. Alors, nous allons faire comme les grands artistes, et nous allons remercier : M.Techno, pour nous avoir fait stresser toute l'année pour chaque éléments de notre robot et pour avoir organisé tout ça, et tous les membres de l'équipes numéro 4 (nous mêmes, quoi) qu'ils aient peint le corps à carreaux, construit le lanceur de flammes, supervisé en tournant en rond dans la salle , soudé en boîtant ou alors, couper du scotch. Et merci à ceux (si il y en a) qui regardent ce même article...

Voilà ! C'est la fin de ce blog. Il s'autodétruira dans... heu... pas longtemps.

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